mercredi 22 mai 2013

vendredi 26 avril 2013

Concert de soutien à Bouge toit

vendredi 3 mai à Alenya, espace Ecoiffier
avec la participation de : KILEMBE / BATUCADA AGORA / CAVALE / UN AIR DE FETE !
Entrée à 5 Euros intégralement versée à l'association, entrée gratuite pour les enfants jusqu'à 12 ans 

Des enfants et leurs parents, de plus en plus nombreux, dorment dans la rue. Soutenez notre action pour leur droit au logement!

Nouveaux statuts de l´association et bulletin d´adhésion

Via les liens se trouvant en haut à droite de cette page (sous la photo d´en tête), vous pouvez désormais accéder aux status de l´association mis à jour le 3 avril dernier et visualiser le bulletin d´adhésion à Bouge Toit. N´hésitez pas à l´imprimer et à nous le retourner rempli!

vendredi 29 mars 2013

Rassemblement devant la Préfecture aujourd'hui

Rassemblement devant la Préfecture de Perpignan aujourd'hui vendredi 29 mars à 18 heures, une délégation sera reçu...

lundi 25 mars 2013

Réunion d'information du mercredi 27 mars 2013

Une réunion d'information, ouverte aux adhérents ainsi qu'aux 42 membres assignés, se tiendra le mercredi 27 mars à 19h dans les locaux de la CIMADE

Bouge Toit déménage

Le mercredi 20 mars 2013, les membres de l’association, se sont réunis en Assemblée Générale Extraordinaire.  Après discussion et échange de vues, décision a été prise afin de choisir son nouveau siège social , sis, 35 rue Rempart la Réal à Perpignan

mardi 19 février 2013

Déclaration liminaire aux médias à la Conférence de Presse du 18.02.2013

La préfecture a désormais toutes les cartes en main pour débloquer la situation. En régularisant immédiatement les 4 familles hébergées par notre Association à l'Ecole Jeanne Hachette, réquisitionnée légitimement depuis de le 5 février 2011, elle leur permet de quitter ce lieu, puisque la mairie s'est engagée à les reloger dans ces conditions.

La régularisation est d'autant plus justifiée que Madame le ministre Cécile Duflot a demandé à Monsieur le Préfet « d'étudier nôtre requête avec une bienveillante attention » et que les familles disposent de promesses d'embauche solides et vérifiables, pourront payer les loyers et les charges.
Ainsi, l'école redevenue inoccupée, sa vente par la mairie à la société immobilière I3F pourra aboutir dans les délais requis. Dans ces conditions, l'expulsion des familles n'aura plus de raison d'être et leur assignation devant le tribunal, ainsi que celle de Bouge toit, pourra être levée. L'Etat et son représentant s'honoreraient d'aller ainsi vers une solution qui permettrait à des familles de retrouver une vie digne sur notre sol.

samedi 12 janvier 2013

Déclaration de Bouge toit suite au communiqué du préfet


daté du 9 janvier faisant le « point sur la situation de l'école désaffectée Jeanne Hachette » 

Dans le contexte extrêmement tendu créé par la décision intempestive du maire de Perpignan d'ordonner l'évacuation de l'école Jeanne hachette, nous apprécions plutôt positivement le communiqué du préfet.

Cette appréciation ne nous dispense pas d'en faire une lecture critique.

Nous tenons à affirmer que ce ne sont pas les familles sans papiers- qui ont « squatté » le bâtiment incriminé mais qu'elles y ont été mises à l'abri par notre association. Contrairement à ce qu'affirme le communiqué ces familles n'ont pas « commis l'infraction d'occuper un bâtiment sans droit ni titre ». C'est notre association, curieusement non évoquée dans le communiqué du préfet, qui en a pris la responsabilité et qui l'assume. C'est après avoir épuisé toutes les démarches en direction des autorités préfectorales et des institution départementales responsables à des degrés divers de l'hébergement d'urgence et / ou du logement social, que nous avons dû nous résoudre à occuper le 5 février 2011 l'ancienne école Jeanne hachette puis le 5 mai 2012 l'ancienne DDE sise au 142 avenue du Languedoc, propriété du Conseil général ;. Aujourd'hui force est de constater que nous avons eu le courage d'anticiper dans les actes les récentes déclaration de la ministre du Logement concernant les réquisitions de locaux vides.
Dans le communiqué du préfet l'appel à terme à l'intervention de la force publique est nettement indiqué. Pour autant, celui-ci juge qu'il s'agit d'une « affaire complexe » et qu'il convient de la « traiter avec méthode ». 
Il n'est pas indifférent que le préfet n'envisage le concours de la force publique que lorsque la décision judiciaire sera notifiée. Cette condition, si elle devait être, comme nous l'espérons, strictement appliquée, nous laisse un délai pour assurer la défense des familles grâce à un avocat en faisant appel à l'aide juridictionnelle et pour organiser notre propre défense. 

Au total, nous évaluons bien la prudence sémantique de ce passage du communiqué d'autant qu'il est précisé que deux préalables devront être vérifiés

1- sur l'examen des situations des familles, aussi bien pour les 3 ayant des enfants scolarisés , que celle sans enfants, nous renvoyons à l'exigence de la régularisation de toutes les personnes telle qu'elle est formulée par les associations qui les défendent, Asti, Cimade et par le RESF.

2- pour ce qui est de l'hébergement de ces 4 familles, nous sommes sensibles au fait que le préfet évoque la « possibilité de l'hébergement d'urgence en s'engageant à accorder son concours à la direction départementale de la cohésion sociale » (DDCS) . Certes la formulation est restrictive : il n'est question que d'accueillir «à titre temporaire », des familles qui n'ont pas « vocation à rejoindre immédiatement leur pays d'origine » (alors que, dans les faits, il est impossible de les renvoyer). Nous estimons cependant que les termes du communiqué constituent une avancée. C'est la raison pour laquelle nous avons donné mandat à notre avocat pour proposer au préfet qu'il organise une réunion entre des représentants de Bouge toit, les services de la préfecture, ceux de la ville de Perpignan et ceux de la DDCS. 

11 janvier 2013

PRÉFET DES PYRÉNÉES-ORIENTALES


Contact presse
Perpignan, le 9 janvier 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Point sur la situation de l'école désaffectée « Jeanne Hachette »
à Perpignan
Le bâtiment de l'ancienne école Jeanne Hachette est squatté depuis le mois de février 2011, soit depuis presque deux ans. Ces locaux sont la propriété de la commune de Perpignan qui a tout récemment décidé d'engager une procédure d'expulsion pour faire aboutir un projet de construction de logements sociaux.
Lorsque la décision judiciaire me sera parvenue, j'aurai donc à prendre une décision pour accorder à l'huissier - qui sera mandaté par la commune pour mettre en exécution la décision du juge - le concours de la force publique.
Un squat n'est jamais une situation durable et admissible mais, lorsque je serai en possession de la décision judiciaire, je souhaite que cette affaire complexe soit traitée avec méthode. D'ores et déjà, je souhaite préciser que je pourrais accorder le concours de la Force Publique si deux préalables sont vérifiés :- premier préalable, un réexamen des situations : dès lors que l'accès à l'école désaffectée - qui est devenue, juridiquement, le domicile des familles concernées - se trouvera facilité par la décision de justice d'expulsion, les services pourront plus aisément procéder à une actualisation de l'examen de la situation des squatteurs au regard du droit du séjour en France. En effet, toutes les personnes présentes dans ce squat n'ont peut-être pas vocation à être régularisées. En liaison avec l'OFII (office français de l'immigration et de l'intégration) qui, dans les mois passés, a déjà été mobilisé pour ces familles, une nouvelle analyse de leur situation va être conduite. J'examinerai alors les situations individuelles au regard de la loi sur l'admission exceptionnelle au séjour avec un souci d'équité dans l'appréciation et la comparaison de dossiers qui ont été déposés par d'autres étrangers qui sont aussi en situation irrégulière, qui sollicitent aussi une régularisation mais qui n'ont pas forcément commis l'infraction d'occuper un bâtiment, sans droit ni titre.
- second préalable, une possibilité d'hébergement : j'accorderai le concours lorsque le service concerné (direction départementale de la cohésion sociale) aura identifié des solutions d'hébergement d'urgence permettant d'accueillir, à titre temporaire, les familles qui n'ont pas vocation à rejoindre immédiatement leur Pays d'origine, compte tenu de l'examen des situations individuelles auquel il aura été procédé.

jeudi 10 janvier 2013

Bouge Toit sur France 3 régionale replay

Ce soir, jeudi 10 janvier
Bouge Toit a eu les faveurs de l'antenne 

Pour voir la vidéo
Tapez France 3 régionale replay, puis cliquez sur 
Pays Catalan

Assemblée Générale Annuelle

Assemblée Générale Annuelle
(cf l'article 11 des statuts)
Mercredi 30 Janvier 2013 à 18h30
Ecole Jeanne Hachette

Conférence de Presse

Une Conférence de Presse se tiendra 
le vendredi 11 janvier 2013 à 11 heures
à l'école Jeanne Hachette

samedi 5 janvier 2013

« Sommation de déguerpir » à l'école Jeanne Hachette


En guise de cadeau de jour de l'an, le maire de Perpignan vient de faire ordonner l'expulsion des 4 familles (soit 7 enfants et 10 adultes) abritées dans les locaux de l'école Jeanne Hachette. 

Une « sommation de déguerpir » a été remise à chaque famille, le matin du jeudi 3 janvier, dans des conditions invraisemblables. 4 hommes, 2 civils et 2 policiers, se sont introduits dans le bâtiment de l'école, après que l'un des policiers ( ou les deux : les versions différent) a escaladé la palissade située à l'arrière de l'école et exigé d'un membre de la famille logée au rez-de-chaussée qu'il ouvre la porte du 33 rue des remparts. Les deux huissiers de justice ont alors pénétré dans le bâtiment et se sont présentés devant les domiciles des familles, obligeant chacune d'entre elles à ouvrir sa porte, pour lui remettre « une sommation de déguerpir » nominative. Les portes de chaque logement portant les noms des occupants et les documents qu'ils se sont vu intimer de présenter ont été photographiés.

La sommation de déguerpir datée du 3 janvier est ainsi rédigée : « je vous fais sommation d'avoir à quitter les lieux sis 3 rue Jean Vielledent 66000 Perpignan que vous occupez et ce sous les huit jours à compter de la date indiquée en tête de la présente sommation », ce dont il ne saurait être question tant que le relogement des familles, que ce soit directement par la mairie ou par l'entremise de la préfecture, n'ait été garanti. 

Nous ne répéterons jamais assez que depuis le début, notre action vise à ce que ces familles soient logées par les organismes sociaux . C'est faute de réponse de la part des autorités compétentes que nous avons dû recourir à des réquisitions de locaux inoccupés. Après tout, nous n'avons fait qu'anticiper les déclarations du ministre actuel du logement. 

La date butoir d'évacuation des locaux est donc fixée au vendredi 11 janvier. Nous devons nous attendre à ce que, au-delà de cette date, les familles soient « contraintes par toutes les voies et moyens de droit », à quitter les lieux. Cela devrait « normalement » se traduire par une nouvelle « visite » des huissiers qui constateront que les lieux sont toujours occupés, suivie d'une assignation à comparaître devant le Tribunal d'Instance, avec une demande d'expulsion des lieux à la clé n'excluant pas l'intervention de la force publique. 

Cette assignation concerne aussi l'association dans la mesure où elle est domiciliée à l'adresse de l'école. C'est pour cette raison que les 42 membres du conseil collégial dont les noms avaient été déposés en préfecture conformément à nos statuts, ont reçu la visite d'un huissier qui leur a remis « une sommation de déguerpir » rédigée dans les mêmes termes que celle signifiée aux 4 familles.

Les adhérents de Bouge toit se sont réunis en urgence le vendredi 4 janvier et ont pris les premières décisions suivantes : demande d'entrevue auprès du maire ; demande d'entrevue auprès du préfet ; lettre à Cécile Duflot, ministre du logement ; demande d'assistance d'un avocat.


Ils appellent à un large rassemblement de soutien
à l'école Jeanne Hachette 
le vendredi 11 janvier à partir de 8h
Conférence de presse le même jour à 11h

vendredi 4 janvier 2013

Assemblée Générale d'Urgence, aujourd'hui, vendredi 4 janvier, à 18h

Nous appelon à une AG en Urgence aujourd'hui, vendredi 4 janvier 2013, à 18h, à l'école Jeanne Hachette, suite à la remise aux familles d'un document officiel (une "sommation de déguerpir"), à la demande de la ville de Perpignan, leur demandant de quitter les lieux d'ici la semaine prochaine!
Rendez vous à ce soir!